On s'étonne de finir comme les anciens à ressasser toujours les mêmes rengaines, mais il faut bien reconnaître une chose; c'est que le temps passe salement vite. A cela de vrai, que cette notion du temps qui passe tend à s'accélérer à mesure que l'on vieillit, en des thermes plus simple, plus on se rapproche du trou plus celui-ci s'aggrandit et plus vite on en finit au fond...........clair ???.....mouais peu importe, mais pour reprendre un tant soit peu la conversation que j'ai eu avec ma chère "môman" cette après-midi, méfions nous du constat. Quoi qué constat ??
Mais si voyons, le constat de sa propre existence. Cette petite introspection qui vous pique de temps en temps; quand on fait le point sur ce qu'on a fait, ce que l'on aurait aimé faire, ce que l'on se décide à faire et le temps qu'il reste pour y arriver. Ce constat dont on sort désabuser, car on se motive pour au final ne rien faire !!!! Dure condition que la nôtre.
Perso j'ai 35 piges, statistiquement je suis à la croisée des chemins pour un Mâle européen, ouais enfin presque c'est 78 ans la limite longue en 2008, mais quid de ce qu'il me reste à faire. Si j'occulte les 20 premières années durant lesquelles j'ai passé mon temps à compter mes boutons d'acnée sur la musique des "Guns and roses", mon constat devrait se faire objectivement sur .... 15 ans. Mouaip, tout de suite on a l'air d'un minôt qui veut jouer dans la cour des anciens. Cependant est-il nécessaire d'attendre qu'il soit trop tard pour regarder et regretter. No regrets sur les acquis, mais le reste, ces choses auxquelles on a tant rêvé sans jamais ne serait ce que les effleurer. "Haaaaa si........".
Evidemment il n'est pas question de devenir le superman de nos 8 ans, mais tout de même, force est de reconnaître que la banalité du quotidien a cela de lassant et rassurant à la fois. C'est tellement bon de savoir qu'aujourd'hui il ne va rien vous arriver de plus qu'hier, que c'en est dramatiquement chiant. Mais on finit par s'en satisfaire, le sentiment de sécurité l'emportant sur la surprise. Mais alors pourquoi ce constat revient-il si souvent se rappeler à notre intellect bidochon-esque ? Peut être parce qu'englué dans notre quotidien, the famous "metro/boulot/dodo", nourri au sein par une télé acéphale (je suis allé le chercher celui-là) dont on ne mesure plus le degrés de lobotomisation qu'elle provoque, et se pliant à une société qui ne nous correspond pas; on crève d'autre chose. Quoi, on ne le sait pas ou peu, sûr ça doit être, ça ne peut qu'être différent de maintenant.
Mais alors, si l'envie de voir ailleurs est si forte, pourquoi si peu d'individus osent franchir le pas ? J'opterais pour la peur. La peur de perdre toute cette sécurité qui nous rassure tant. Peur de perdre ce cocon, isoloir confortable d'une vie aseptisée.
Des solutions, points je n'en ai, ce n'est pas faute de chercher et de voir le temps passer.
Aujourd'hui mon fils à 5 ans et tout l'avenir devant lui, je lui souhaite de pouvoir en profiter pleinement et de toujours trouver le courage d'aller de l'avant, de ne regarder derrière que pour se donner la force d'aller plus loin.
Joyeux anniversaire bonhomme.
La galette, c'était ton choix bonhomme !!! ;o)
See you next time space cowboy.