C'était surement le plus grand rendez vous de ce séjour avec le marathon que la rentrée du petit en maternelle. En effet nous profitons de notre long séjour pour lui faire découvrir l'autre moitié de sa double culture. Immersion totale pour travailler la langue, initiation aux principes de la vie en collectivité et surtout une approche radicalement différente de l'éducation.
Hier, nous avions un premier rendez vous de contact avec le directeur et la maitresse principale, pour échanger sur les attentes et les craintes de chacun. Ce qui faisaient le plus peur au personnel de l'école, c'était la barrière de la langue, la crainte de pas réussir à le comprendre ni à se faire comprendre. Je parle à l'imparfait car pendant que maman s'entretenait, Tchutchu faisait le tour du propriétaire avec Megumi "sensei", sa future maitresse, et celle-ci a rapidement pu constater que les craintes n'avaient plus lieu d'être, la communication était bonne. Ouuff !!! voilà tout le monde rassuré.
Les moyens de l'école sont assez impressionnants, et pourtant n'ont rien d'exceptionnel ici au japon. J'en veux pour preuve:


Le batiment principal.


Les installations


...un rêve de gosse qui se réalise, là je parle pour moi.

 
Mais aussi du classique


La fermette, on y trouve poule et lapin.

 
La salle de classe

 
Chacun possède son casier, un porte manteau pour accrocher sa serviette, car il y a un lavabo pour se laver les mains. Et cerise sur le gateau, un piano ... dans chaque classe.
La classe est accessible par le couloir intérieur ou bien directement de la cour.


Avant de pénétrer dans le batiment, il faut se déchausser et mettre les chaussons, et inversement pour sortir. A nouveau un casier attend les enfants.


La demoiselle là, c'est Megumi "sensei", elle se donne à fond avec les enfants, mais apparemment c'est la façon de faire ici. En tout cas, moi, j'échangerais bien ma place avec celle de mon fils.........enfin je dis ça, j'ai rien dit.


Assurément les enfants ne doivent pas être malheureux ici.

Alors bien sur tout le monde sait qu'au japon on porte l'uniforme, non ? Bah voilà c'est fait.
Alors comme nous ne sommes que de passage, le directeur nous prête gracieusement de quoi habiller notre bonhomme.
Donc forcement ça passe par la perception du paquetage:

 

Une fois sortit du sac ça donne ça:


Il ne s'agit pas vraiment d'un uniforme, mais de la version tenue de sport. Le véritable uniforme c'est pour l'année suivante.
Mais le principal c'est d'avoir le chapeau, n'est ce pas !!!!
Tel que vous le voyez là, tel il doit être à l'école, si on rajoute une veste le temps du trajet, il faudra la retirer en arrivant. Tout le monde à l'identique. Alors certes, nous on a pas 20 centimètres de neige, mais il caille grave quand même, alors imaginez petit bout comme ça va lui piquer au début !!!

Bon c'est pas le tout mais il faut y aller maintenant......



 
Haaa  Megumi "sensei".......

 
Je suis sur qu'il y en a plein qui aimerait retourner à la maternelle !!!!

 
Si, si j'en suis sûr !!!!


... et l'autre qui a le sourire, on se demande bien pourquoi.


Une fois dans l'enceinte de l'école, on retire le chapeau pour mettre une casquette aux couleurs de la classe. Ainsi les maîtresses reconnaissent au premier coup d'oeil à quelle classe appartiennent les petits malin qui font le foin ou tardent à rentrer en classe. Et si certains se posent déjà la question, désolé mais oui, tout le monde la porte et personne ne l'enlève.


et pendant que monsieur s'amuse nous on se ballade.....


.. car y en a une qui serait bien aller avec son frère. On craignait vraiment le pire avec elle, car elle réclamait l'école comme le grand mais finalement elle a du comprendre qu'elle ne pourrait pas. Seulement maintenant il faut l'occuper !!!!!


Rentres ta langue quand tu cours, si tu tombe tu te la coupe !!!!!

 
Voilà qui est mieux.


Le temps passe vite et c'est déjà la fin, il faut penser à rentrer. 

@+ 

Dans 4 semaines aujourd'hui, soit exactement 28 jours, à l'heure où j'écris nous traverserons la Sibérie pour nous rendre au pays du soleil levant. Le voyage se prépare tout doucement, avec les éternels cadeaux à acheter pour la famille et les amis proches, et tout ce dont on a besoin la bas et qui n'existe que chez nous..........comme un étendoir à linge......oui forcément c'est pas le premier truc auquel on pense tout de suite, d'ailleurs au début on s'imagine mal se présenter à l'embarquement avec ce genre de colis, et puis on se fait à l'idée, de toute façon on a pas le choix. Donc oui, un étendoir car l'offre proposée là-bas est moins "pratique" et "adapté" que ce que l'on trouve par chez nous........comme quoi en France on a encore des idées, aussi maigres soient elles. Donc pratique et pas cher sont deux arguments suffisant pour se fader le vol avec un étendoir à linge.......je vous rassure on le met en soute pas en cabine.
....sinon y a d'autres trucs que la décence m'interdire de divulguer ici....mmhhh.....comme une salière et une poivrière, des ustensiles de cuisines et des spatules en bois, un moule à gateau.....bref que des produits à haute valeur ajoutée !!!!!

Allez j'y retourne car ce n'est pas fini. 

Bon allez, je me jette à l'eau, aux risques d'en froisser certains (eau....froisser....non ???, ok je repasserai....!!!!).

Voilà, les billets sont déjà en poche depuis quelques temps, avec trois mois d'avance sur le départ mais à ce prix, c'est une occasion qu'on ne pouvait pas rater (2000 € pour 4 avec British Airways et donc escale à Londres).

Et donc, records d'entre tout mes records, ce coup-ci on fêtera le nouvel an là-bas, on participera (ou assistera) au Marathon et on devrait rater de peu la floraison des cerisiers. Cela devrait donner, à ceux qui connaissent, un bon aperçu du temps que l'on va séjourner, une vrai cassure spatio-temporel diraient certains, un coup dur au moral le jour de la reprise j'ajouterai même.
Toujours est il, pour reprendre mes bonnes vieilles habitudes de sociopate paranoîaque qu'il doit nous séparer du départ l'équivalent du temps que l'on va passer sur place. Ce coup-ci je n'ai pas fait le calcul au jour prêt juste à la louche, signe que la guérison s'amorce. Donc profitons bien du temps qui s'offre à nous, histoire d'avoir un avant goût de ce que cela sera la-bas.

C'est donc un nouveau compte à rebours qui commence, plus court que celui du Tokyo Marathon, d'ailleurs en parlant de celui-ci, les résultants devrait tomber d'ici une dizaine de jours, souhaitons que Morrslieb et moi même aurons plus de chance pour le marathon que le maire de Tokyo pour les JO.

@+ 

 

Tokyo marathon 2009

 

Nan, je demande ça car là quand même c'est pas gagné !!!!!

A part ça l'IAAF (l'association internationale des fédérations d'athlétisme) a décerné son label "Or" à la ville de Tokyo pour sa capacité à organiser des courses longue distance impliquant le public. Forcément vu comme ça.

Sinon pour info, dans 12 jours Tokyo est fixée sur son sort concernant les J.O. de 2016.

Allez hop, un peu de soutien tiens:

 

Premier Semi-marathon en guise de sortie longue pour ce dimanche 13 septembre. A la fois une première expérience de course sur 21 km et surtout l'occasion d'un test en se tirant un peu sur la couenne. Il faut dire que la "technologie" que j'affectionne tant m'a joué un sacré tour aujourd'hui, m'offrant à mon insu une dose d'effort que je ne soupçonnais pas......bien que le doute s'installa rapidement au bout de dix bornes. Je m'explique.
J'ai tourné tout le long de la course avec mon Nike+ en mode "vitesse moyenne au kilomètre", ce afin de conserver un bon rythme, un rythme que je connais et ainsi gérer ma course, objectif  5 mn au km au moins la première partie.
Il fait beau, le départ est donné, je suis de bonne humeur et je me sens bien, donc je pars à 4mn45s au km ce qui me permet de me frayer un chemin à travers la foule en attendant que tout ce petit monde commence à s'étaler et libérer de l'espace de course. Car les premiers mètres on est quand même vachement "bite à cul" comme on dit chez nous.
Donc on the way à un rythme plutôt soutenue pour mon niveau. Seulement au bout de quelques kilomètres l'allure adoptée fait sentir ses premiers effets et quand arrivent les dix bornes le doute s'installe sur l'exacte relation existant entre ma vitesse et l'état dans lequel je me trouve. Tant pis, je relache à 5mn au km, mieux vaut prévenir que guérir et finir la course que d'exploser sur la route. Vers le 15ème ou 16ème kilomètre, petit passage à vide, avant que ne commence à s'égrener les derniers kilomètres fièrement affiché sur des arbres qui stoïquement nous observent grimaçant dans l'effort. Quand vient enfin le 21ème kilomètre et l'entrée sur le stade, symbole de la fin de notre agonie. Finalement je termine,content voire même heureux et surtout soulagé.
Et là, enfin je "check" ma montre, pour admirer mon chrono final, et celle-ci m'affiche un beau 18km99 en lieu et place du 21km10.........rahhhhh super la calibration !!!! suis bon pour la refaire, 2 km dans le nez c'est pas rien et voici que tout s'éclaire sur mon régime moteur plutôt élevé, aux yeux (suis je puis dire) de ma montre et de l'accéléromètre je parcourais une distance inférieure à la réalité, comprenez par là que je courrais plus vite que ce qu'elle m'indiquait, et oui, car la seule chose qui est juste dans cette histoire c'est le chrono: 1H35'46" et la distance du semi: 21km100, or pour la montre Nike+ j'ai parcouru dans le même temps 18km99 soit deux bornes de moins, à la vitesse moyenne de 5'01" au km alors qu'en réalité j'ai couru à la vitesse de 4'32" (si mes calculs sont bons). Ce qui n'est pas rien, trente secondes de différence au kilomètre c'est énorme, un truc nickel pour exploser en vol.
Enfin, j'ai plus qu'à retourner sur la piste pour calibrer tout ça. En attendant ce petit "bug" m'a permis de réaliser un temps que j'espérais sans trop y croire mais aussi et surtout de tenir une moyenne sur 21 km que je ne soupçonnais pas (excusez moi du peu). Donc une petite course bien sympa qui donne confiance, mais ce qui est sur c'est qu'il me reste encore beaucoup de progrès a faire pour espérer conserver cette allure sur 42km. D'ailleurs c'est limite traumatisant de penser au moment où l'on franchit la ligne d'arrivée, dans un état second, qu'on a parcouru que la moitié de ce qu'est l'objectif final: Le Marathon.

Classement final:
Semi marathon 21km100
216ème sur 683 participants.
temps: 1h35'46" 

Prochain rendez vous: le Paris Versailles, dans 2 semaines, un petit 16km histoire de.